Il fallait qu’elle soit la plus grosse pour durer le plus longtemps possible dans l’âtre, bien qu’une autre version veuille que l’on mette autant de bûches que d’habitants dans la maison. De préférence, on choisissait un tronc d'arbre fruitier, gage de bonne récolte pour l'année à venir. Le rituel voulait que la bûche soit coupée avant le lever du soleil puis décorée de rubans et de feuillages. On la bénissait alors avec une branche de buis.
Parfois, dans certaines régions, on se protégeait du mauvais sort en parsemant la bûche de sel avant de la brûler. Ou encore, pour assurer une bonne vendange, on l’arrosait de vin avant de la brûler.
Enfin, il arrivait souvent que l’on conserve les cendres pour protéger la maison de la foudre ou de la maladie.

Et depuis…
Evolution oblige, le chauffage a détrôné la bûche dans la cheminée pour la plupart des foyers. Aussi avons-nous gardé le souvenir de ce rituel au fil des ans. On voyait parfois des petites bûches de bois décorées et creusées pour y mettre des friandises.
La naissance de la pâtisserie, traditionnellement réalisée à base de crème au beurre, remonterait selon certaines sources jusqu’en 1834. Elle aurait été inventée par un ouvrier pâtissier de la Vieille France à Paris. Ce dont nous sommes sûrs, c’est qu’en 1945, un pâtissier de la société Colibri en aurait été à l’origine. D’autres sources évoquent la naissance de la tradition d’un « gâteau de Noël roulé » au XIXème siècle, en Poitou-Charentes.
Bref, aujourd’hui, elle est toujours incontournable, dans des versions de plus en plus créatives et souvent plus légères !