C'est à marquer dans le journal, ce mercredi 2 janvier 2013, j'ai bien voulu aller chez Josy pour une nuit. Tout seul sans mes parents !

Faut dire qu'ils ne sont pas loin non-plus, tout juste 500 mètres.

Comment sa s'est passé.

Maman m'avait parlé qu'un jour il faudrait que j'essaye d'aller dormir chez tata ou Josy...

Comme j'ai dit oui, y'avais pas de problème alors nous avons arrêté un jour et date. Nous avions déjà fait une tentative chez mamie y'a 2 ans maintenant, mais j'étais encore trop petit et mamie avait dû me ramener chez maman, le soir en pyjama.

Bref, là pas du tout le même scénario.

Tout commence quand maman me dit :

"maintenant va falloir préparer tes affaires, sa va-t-être l'heure !

- ok ! il me faut une valise pour commencer :

- Quentin je te passe les affaires et toi tu les mets dans la valise.

 - pas de problème chef ! "

j'ai tout mis comme il le faut, bien plié dans ma valise.

Nous n'avons rien oublié : pyjama, caleçon, chaussettes, oreiller, doudou, brosse à dent, livre de comptines, chausson, biscuit du petit déj, bavoir et robe de chambre.

Une fois la valise remplie, je me poste devant la porte d'entrée valise à la main et je dis à ma maman :

" Au revoir maman !"

Elle est resté très, très étonné et même limite déçu que je puisse lui dire maintenant en revoir alors qu'on doit monter en voiture.

Elle m'explique que non, elle veut bien me faire un bisous mais pour les en revoir

sa sera qu'une fois arrivée chez Josy.

J'ai donc prit ma valise que j'ai tenu à monter tout seul dans la voiture, comme un grand et nous voilà parti.

2 minutes de route et nous voilà devant le portail de chez Josy.

J'essaye de re-dire un en revoir prématuré à ma maman qui n'accepte toujours pas et attend de rentrer, voir et discuter avec Josy.

Voilà Josy justement nous rentrons et après quelque bla, bla, nous montons dans ma suite

ou je vais passer la nuit. J'aide Josy à faire le lit...

Maman observe tout et le moment du gros bisous arrive enfin. Là j'ai osé une petite phrase :

" Au revoir maman, à demain jeudi, ou peut-être vendredi ! "

Forcément je ne m'attendais pas à ce que ma maman accepte.

Tu pousse le bouchon un peu trop loin Maurice !