Mars 2016

S'est pas très souvent que le papa est le fils se mettent au chaud sur le canapé pour un petit câlin.

Un petit bisous dans l'air pour maman, merci Chipiron. 

Vous êtes trop mignon comme ça !

 Après les deux attentats en France durant l'année 2015, les extrémistes frappent maintenant Bruxelle.

Deux attentats à environ 1 heure d'intervalle, l'un dans un aéroport et l'autre dans un wagon de métro.

Beaucoup d'innocents morts, d'enfants, de familles détruites...

Tout ça pour quoi ? 

Des gens croivent à une vérité, une ligne de conduite et veulent que le monde entier approuve leurs idées, sinon ils vous tu, tout simplement.

Ils veulent tuer la liberté, liberté de parler, liberté de vivre heureux.

Ils montrent qu'ils sont fort, avec leurs armes à la main mais pourtant ils se cachent.

Tout commença chez notre amie Josy....

Vendredi 18 mars 2016.

A 19 h 30, Chipiron ce plaind de mal au ventre, on pense aussitôt qu'il doit avoir faim.

Tout était prêt, on met la table etc... quand d'un seul coup, il nous ressort tout son repas de midi, de la cantine. Géniale ! 

Est ce une petite intoxication ?

Ou une gastro, certains parents ne voulant pas poser quelques jours de repos pour veiller leurs enfants, les envois à l'école encore sous traitement de gastro ?

Ou un coup de froid sur le ventre après repas ?

En attendant mon Chipiron est vidé et tout blanc.

Sa sera nuit blanche pour nous deux.

Dimanche 13 mars 2016.

Le soleil était au rendez-vous pour notre promenade à vélo avec tonton W, papa, les deux chiennes, le Chipiron est moi même.

Un peu d'humour pour cette journée............

Samedi 5 mars 2016, nous partons passer la journée à Iraty.

Nous préparons les affaires la veille, pique nique, chaîne pour les roues, couverture dans la voiture, luge dans le coffre, les manteaux pour la chienne Heïdi qui nous accompagne, appareil photo, bonnet, gant... Bref nous n'oublions rien.

Nous partons de bonne heure, à 7 h, car il va nous falloir tout de même 2 h 30 environs, pour arriver au sommet.

Plus nous nous rapprochons de la montagne, plus on aperçoit les sommets comme saupoudrés de sucre glace.

Sur la route nous avons acheté le pain pour midi et en même temps, impossible de résister à un petit gâteaux basque aux cerises.

Nous voilà sur la bonne route et la neige tombe à gros flocon, en peu de temps la route se retrouve entièrement recouvert de blanc.

Après plusieurs glissades monsieur comprend enfin qu'il faut installer les chaînes.

Nous continuons notre ascension mais la route que l'on doit prendre n'est pas déneigé, nous faisons une halte à un refuge non surveillé et fermé mais où il y a quand même des toilettes. Nous nous croyons, à ce moment, seul au monde. Pas une voiture de croisée.

10 minutes plus tard, voilà le chasse-neige qui avait complètement dégagé la route, que nous devions emprunter, pour continuer notre montée vers Iraty. Le paysage est magnifique, pas une branche d'arbre n'est épargnée par la neige, tout est recouvert de blanc.

Nous passons devant quelques chalets et la neige continue à tomber à gros flocons.

Malgrès le ressent passage du chasse-neige la route est vite recouverte de neige tellement sa tombe.

Enfin nous arrivons aux chalets d'Iraty où commence les pistes de ski de fond et celles de randonnée en raquette.

Nous voyons à peine ou garer la voiture tellement tout est blanc. À la sortie de la voiture nous nous rendons compte qu'il fait froid - 2°C, que le vent est fort et qu'il nous tarde de rentrer nous mettre au chaud à l'accueil de la station.

 Derrière les grandes baies vitrées et avec un bon café chaud, nous comprenons que le temps n'est pas du tout idéal aujourd'hui, malheureusement pour nous. Impossible de partir faire une randonnée en raquettes tellement le vent souffle et que le brouillard avec les gros flocons qui tombent, empêche toute bonne visibilité.

Mais pas de problème pour le chipiron.

Ni une, ni deux il prend sa luge et sort braver les éléments.

Bien couvert de la tête aux pieds, il sort dehors et part sur une piste juste en face du parking et de la station, réservé aux luges.

Nous le suivons, essayons de le suivre car le vent glacé et les flocons nous giflent le visage.

Heïdi voyant partir tout seul le Chipiron, essaya de courir dans la neige pour le rattraper mais la pauvre, d'un seul coup, elle disparut dans la poudreuse. Pour la rattraper je me suis retrouvé coincé jusqu'au genou dans la neige. 
Elle avait à chaque touffe de poils de ses petites pattes, de gros bloc de neige. Je l'ai prise dans mes bras, elle tremblait tellement que j'ai ouvert la voiture et l'est mise à l'intérieur emmitouflé dans une couverture polaire.

Chipiron n'a pas pu réussi à glisser dans la poudreuse.

Papa essaya de le pousser sur le parking, sans plus de succès.

Quel dommage, tout ça, pour ça !

Chipiron ne se laissa pas abattre. Il était tellement contant de voir autant de neige qu'il resta dehors pour transporter des blocs de glace avec sa luge, pendant que nous rentrons nous mettre au chaud avec Heidi. Nous gardons un oeil sur le chipiron à travers les grandes baies vitrées de la station.

Le papa, une fois bien réchauffé, sorti pour une partie de boule de neige avec son fils pendant que je restais au chaud avec Heidi.

Midi approche, je pars chercher le sac de pique nique à la voiture avec la luge du chipiron.

Nous nous installons aux tables de l'accueil, bien au chaud et je sortis le bon pain frais, saucisson, jambon sec, Chips, fromage... Personne n'aura l'estomac vide, comme d'habitude. 

Nous nous renseignons pour savoir par quelle route il valait mieux descendre.

On nous conseille de ne pas trop traîner car de fortes chutes de neige, accompagné de vent fort, sont attendues toute l'après-midi et qu'il fallait prendre la route, au plus tard, à 14 h 30. On nous dit de ne pas prendre la route par laquelle nous sommes arrivés, trop de virages.

Nous prenons tous ces bons conseils mais un camion est coincé au travers de la route et on nous conseille d'attendre son retour pour ne pas gêner à la manoeuvre. 

Pendant ce temps, Chipiron et le papa peuvent faire une dernière partie de boules de neige.

Une fois le chasse-neige de retour, nous prenons la route et descendons doucement mais sûrement. 

On y retournera, mais avant, nous ferons un vrai point météo.