Tempête 2009 landes
Les prémisses de la tempête Klaus
Dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24. A 4 H du matin précis, comme nous l’avait dit Météo France, le vent qui soufflé déjà, redoubla d’intensité.
A partir de là, la tempête commence. Plus personne ne dort. On écoute du lit, les yeux rivés au plafond les sifflements du vent qui s’infiltre dans les grilles d’aération des fenêtres. D’un seul coup le noir complet. Le disjoncteur vient de sauter et l’onduleur de l’ordinateur sonne en continu. Obligé de se lever à tâtons pour éteindre les appareils.
Mes parents se seraient bien remit au lit si mon petit estomac ne demandé pas mon biberon matinal. 6 H 15 on se retrouve les 3 dans la salle à manger, autour des bougies que maman avait préparé la veille en entendant l’avis de tempête, zone rouge.
Le petit déjeuner se prend dans le plus grand silence. Le silence ! Presque. Hors mis le vent qu’on pouvait entendre danser autour de la maison en emportant sur son passage ce qu’il pouvait. Des bruits de pots, de ferrailles, de chocs, de craquements … Nos oreilles restaient attentives aux moindres bruits suspects pendant que le cerveau essayé d’analyser ces sons bizarres. Notre imagination commencée à courir aussi vite que le vent. Maman ne pensait cas une chose « et si le vent soulevait les tuiles puis le toit, l’abri voiture ou … » Sa tapé fort dans sa tête.
Au fur et à mesure que le jour ce levé, on était pressé de regarder par la fenêtre de l’entrée, les bois avec les pins. Dans les premières lueurs, tout nous paraissait normal. Pas de dégâts à signaler. Le vent soufflé toujours aussi fort, il est déjà 8 H passé.
On essaye de ne pas se lever toutes les 5 minutes pour regarder par la fenêtre. 9 H 30 précis, on regarde cette fois-ci côté jardin. Le vent souffle toujours aussi fort quand tout d'un coup, juste à ce moment là, mon abri jardin en bois, nous passe devant les yeux. Emportant avec lui tout ce qui se trouvé à l’intérieur. Les planches volées, les paquets finissaient leur course chez le voisin … Mes affaires se retrouvaient éparpillées, partout dans le jardin. Malgré le jour, nous ne pouvons toujours pas ouvrir les volets, de peur que le vent ne les arraches. Maintenant il arrache les ondulines de l’abri jardin ou et stocké tout les appareils et outils du jardin, tondeuse …
Durant la tempête, qui vient nous voir : Mamie, Papy et tonton. Ils habitent cas 1 Km ils viennent au nouvelle et par la même occasion, ils resteront manger avec nous, car Mamie à une gazinière tout électrique et maman a encore 3 brûleurs au gaz. Le vent a maintenant diminué sa puissance et nous pouvons enfin ouvrir les volets. On revit un peu. On éteint les bougies. La forêt devant la maison a perdu pas mal de pins, sur 3 ou 4 rangées, ils sont tous couchés parterre sans parler de l’intérieur du bois. Les dégâts jusqu’à présent ne sont pas énormes vue de chez nous.
Après le vent, la pluie. Entre 2 averses Maman, papa et tonton sortent dehors pour essayer de récupérer ce qui peu l’être de ma cabane. Ils constatent aussi que des tuiles on bougées. Aussitôt dit aussitôt fait, une échelle et voilà papa qui remet tout en place. La pluie reprend, vite ils rentrent quand le patron de mon papa vient le chercher, à bord d’un gros 4X4. Il lui dit de prendre quelques affaires avec lui et qu’ils doivent aider EDF à remettre leur réseau sur pied. Comme en 99 quoi ! Maman lui prépare vite un sandwich. On s’est quand il part mais on ne s’est pas quand il rentrera.
Papa parti, on réfléchit tous ensemble pour savoir de quoi on aurait besoin dans les prochains jours. En voulant remplir une bouteille d’eau, on s’aperçoit quand plus de ne pas avoir d’électricité, y’a plus d’eau. La pompe du château d'eau du village ne peut pas marcher puisqu'il ni a plus d'électricité. Un petit récapitulatif de la situation s’impose. Qui dit pas d’électricité, pas possible d'ouvrir le congélateur, car il faut qu'il garde le plus possible le froid, pas de chauffage dans la maison, de lumière, de cumulus pour l'eau chaude, de TV, de micro-ondes … Pas d’eau au robinet, ni pour les WC et boire. Je pense que nous avons fait le tour.
Il va falloir aller au premier magasin en voiture, pour vivre. Au volant de sa voiture, tonton, passagère maman et mamie. Moi je suis resté avec papy chez moi. Aller au premier magasin, facile à dire mais faire, c’est autre chose. Au bout d’1 Km seulement il avait devant lui un lit de pins couchés sur la route. Les pompiers de notre communes sont déjà passés. Ils ont fait le passage d’une voiture au travers les troncs, les branches et câbles. Il a fallu que tonton slalome quand même d’un côté à l’autre de la route, en laissant passer les voitures du sens inverse. Ils roulaient sur les câbles téléphonique. Les poteaux électrique étaient coupés en deux ou arrachés par la force des pins qui se sont couchés sur les câbles. Les dégâts sont phénoménaux. Les forêts ont été entièrement soufflées. Maman compare cette image à celle du souffle d'une énorme bombe. Les pins sont déracinés ou coupés en 1.50 ou 2 m mètres du sol. Quand on regarde le reste de la forêt dans son ensemble, on dirait des crayons plantés dans le sol, la mine vers le ciel. Mais le plus incroyable pour maman, c’est qu’avec toutes ces maisons au milieu des pins, aucunes de celles qu’on n’a pu voir n’avaient subit de gros dommage. Des bouts de toit, des tuiles …
Les dégâts auraient pus être beaucoup plus lourd dans notre secteur.
Retour à la maison avec nos provisions. Les magasins des alentours non plus de bougies, ni de piles et y'a la queue au station service pour le fioul.
On regarde les restes de ma cabane et on se dit qu’après tout, on n’a rien. Aucunes tuiles ne manquent sur le toit de la maison et en dehors de la grande cabane qui elle, abrite du matériel, tout va bien.
Première chose à faire maintenant, il faut s’organiser pour la vie de tous les jours, car on a bien compris que la situation va durer un moment.
Plus d’eau, on vient d’acheter des bouteilles. Pour les WC, avec un sceau et on prendra de l’eau dans le récupérateur d’eau de pluie, on fera l’évacuation les wc comme ça. Pour le reste on se débrouille. La température dans la maison et pour l’instant encore convenable 15°C mais jusqu’à quand ? Demain nous récupérons un poil à pétrole que nous avions passé à tonton. Mais les produits dans le congélateur à tiroir vont-ils résister longtemps eux aussi ?
Ca va se décongeler au bout d'un moment !
Le frigo qui ne marche plus et entièrement vidé de son contenu. Tous les fromages, jambon, margarine, lait en bouteille … Sont placé dans des boîtes hermétiques et mit dehors, à la fenêtre de la cuisine. Comme il fait froid, sa remplacera le frigo.
18 H 00, je me retrouve tout seul avec maman. Dehors pas un chat ou chien encore moins une personne, pas de chant d'oiseaux non-plus, pas une voiture ne circule, plus personne, un silence lourd. On se croirait seul au monde. Pour couper le silence, maman cherche de partout un petit poste de radio qui marche à pile. Une fois trouvée, faut chercher les piles. Le poste prend sa place avec les bougies au centre de la table. La table devient le point central de la maison, le seul point lumineux quand toute la maison est dans le noir. La radio branchée, on écoute Radio Bleu Gascogne qui donne en permanence des nouvelles de la région et de l'entraide qui s'organise. Bien d’autres radios font de même. Sa fait du bien d’entendre que des gens nous apporte leur soutiens. On écoute l’étendue des dégâts qui ne concerne pas que les Landes mais d’autre département aussi. Les personnes appellent pour avoir des nouvelles de leur proche complètement sinistré dans leur maison. D’autre appel pour proposer leur aide ou des appels à l’aide pour une mamie, un bébé, une personne malade … Les témoignages défilent. Maman, qui n’avait pas trop le moral, là de moins en moins à force d’entendre les témoignages rapportés à la radio. On change de station pour un moment, un peu de musique va nous faire du bien. Je danse dans la salle à manger …
19 H les volets sont tous refermés et les bougies allumées. Maman commence à s’organiser pour le dîner. Le plus difficile c’est pour moi. Avant elle n’avait plus cas réchauffer le reste de mon repas de midi au micro-onde, mais maintenant, sa risque d’attraper au fond de la casserole. Nous nous mettons déjà en pyjama et attendons le retour de papa pour passer à table, surtout maman car moi j’ai déjà fini. Le temps nous paraît bien long à attendre autour de cette table. Radio rebranchée pour donner un peu d’ambiance.
Le voilà enfin à 20 h 30 trempé jusqu’aux os et rempli de boue.
Nos 2 premières questions en simultanées :
- sa va ?
- et alors ! Comment c’est, là où tu étais ?
Il nous dit qu’il est crevait et que toutes les forêts des Landes sont dévastées. Il faut le voir pour le croire. Tous les arbres sont parterre, sur les routes. Il rajoute que nous ne sommes pas prêts d’avoir de l’électricité et encore moins le téléphone. Il va falloir attendre. Tout d’un coup l’ambiance et comme plombée. On dîne tout en écoutant la radio. Moi je dors déjà dans ma chaise. Quand à eux, dès le dîner terminé tous au lit ! Papa et mort de fatigué et maman et épuisé à force de cogiter. On dort tous ensemble pour ce tenir chaud.
Pendant que notre vie du quotidien s'organise doucement, les infos passent ces infos
*Dimanche 25. A 4 h 30 du matin, papa rempile pour une journée.
Maman lui refait des petits sandwichs. Aller, courage mon papa ! Une fois le jour bien levé, on ouvre les volets et on constate que aujourd’hui le temps va-t-être calme et ensoleillé. Mais il a gelé dur cette nuit et la température de la maison est descendue à 13°C. Pour prendre le petit déjeuné, on enfile maman et moi une petite laine. 9 H 30 maman prépare une petite poche avec mon eau, un petit truc à manger … et on va voir papy, mamie et tonton. Ils sont cas 1 Km de la maison, ce n’est pas loin. Eux aussi sont en pleine action. L’arbre de leur voisin c’est déraciné. La pointe a cassée en tombant sur leur façade. Sans dégâts, juste des éraflures. Papy et tonton tronçonnent à tour de rôle ce gros sapin. Un coup de hache, un autre de tronçonneuse. Quand on n’a pas l’habitude, ça fatigue vite. En tout cas, ils en ont eût de la chance sur ce coup ! Après manger, nous décidons d’aller en voiture du côté de Castets (12 km) pour voir s’il était possible de passer. Car malgré la tempête, mon tonton doit prendre ce chemin pour aller à son travail lundi. Le même spectacle qu’hier, plus de forêt de ce côté non plus. C’est incroyable.
Dans certains endroits les pompiers ne sont pas encore passé. Retour à la maison. Je m’amuse avec mes tracteurs et maman s’occupe à ses tâches ménagères et autre. Mais le plus dur, c’est quand on rallume les bougies. Le temps paraît passer plus lentement. Il faut attendre l’arrivée de papa autour de cette table aux 3 bougies pour discuter de ce qui s'arrange dans les bourgs au alentours. Dehors c’est le noir complet, même la lune n’est pas là. Des lumières de voiture, papa arrive. Même heure 20 H 30.
Pendant ce temps, pour ceux qui ont l'électricité, ils peuvent regarder les info de 20 h qui diffuse les dernières info de la tempête et ses dégâts ICI.
Papa nous fait une surprise, quelque chose nous attend dans le coffre de sa voiture, un groupe électrogène. Le temps de préparer tout le branchement au compteur, de faire disjoncter certains appareils de la maison, car il faut bien calculer, lumière, ou frigo ou radiateur, le groupe ne peu pas tout faire marcher. Il est déjà plus de 21 heures. Le frigo et son congélateur ce relance. Pour l’instant on se concentre que sur ça ! Nous ne voulons pas trop tirer sur le groupe, car l’essence nous manquera pour le remplir.
Un bon dîner dans le ventre et tous dans le même lit pour se tenir chaud, car nous n'avons pas de chauffage.
La nuit passe très vite, nous sommes fatigué !
* Lundi 26 janvier
Papa rempile encore pour EDF. Je pense qu’il va rester ici cette semaine. Normalement il part pour la semaine en Gironde. C’est bien la seule chose positive dans cette tempête. Autre bonne nouvelle, l’eau et revenue grâce à un gros groupe placé au pied du château d’eau du village. Un grand, grand merci à tous ceux qui se lèvent de bonne heure, comme mon papa, les pompiers, les bénévoles, … pour réparer, dépanner au plus vite. Sans oublier ceux qui viennent de l’extérieur de notre département. Merci, merci … Merci aussi à notre maire, qu’on a vu partir de gauche à droite. Qui a ouvert la salle des fêtes et mis un gros groupe électrogène pour que les particuliers apportent leurs congélateurs. Des douches étaient aussi à dispositions dans la salle. Comme cette journée était ensoleillée, nous sommes allés acheter quelques provisions au magasin et faire une petite promenade sur le retour.
Popy continu de tronçonner le sapin de l’anglais.
* Mercredi 28 janvier
Cette après-midi nous devons sortir pour trouver des mini-bouteilles de gaz bleue. Mamie sans sert pour l’éclairage. Mais on doit aussi prendre de l’essence pour le groupe et du fioul pour le poil à pétrole. Incroyable, les gens sont devenus fous. Ils vous passeraient dessus aux stations d’essence. Il y a même eut une rupture d‘essence. Quand aux magasins les stocks de bougies, piles sont épuisés. On a fait 3 magasins pour trouver ses bombonnes. De retour au village, un hélicoptère EDF tourner au-dessus des routes et forêts. Ils observaient les lignes coupées. Les pompiers sont venus chez popy tirer la cime du sapin, qui gênée l’ouverture de la fenêtre. Il avait bien essayé à lui tout seul avec sa voiture, mais sans succès. Maintenant, il n’a plus cas continuer de le découper.
* Jeudi 29 janvier.
Le temps passe, nous sommes au 6ème jours sans lumière. Mais aujourd’hui nous sommes aussi le 29 et nous fêtons mes 2 ans. Au petit matin, dès que mes parents ont eu les yeux ouverts, ils mon rempli de bisous. . Ce matin, papa dit à maman avant de partir qu’il n’a plus de pantalon de rechange pour le boulot. Ils sont tous mouillés et rempli de boue. Dans la matinée, maman prépare une corbeille avec les affaires de papa.
Dans la matinée c’est popy et mamie qui sont arrivée. Ils sont passé prendre le groupe pour brancher leurs congélateurs. Un de 200 litres et l’autre de 400. Par la même occasion, eux aussi mon fait de gros, gros bisous. Maman avait dit « il s’est levait du bon pied ce matin » en parlant de moi bien sûr. Mais sa veut dire quoi ? Je sais que je suis tombé de la chaise en me faisant une grosse bosse et que 10 minutes plus tard, j’ai coincé mes doigts dans la porte d’entrée. L’après-midi, nous là passons à Castet, à la laverie avec mamie. 7 euros pour laver 16 Kg et 4 euros pour faire 2 cycles de séchage. En tout cas le linge du boulot et ressortit impeccable. Pontonx aussi en a une, mais y'a la queue tout les jours.
Maman et moi rentrons à la maison. Elle prépare une grosse omelette de pomme de terre, quand popy et mamie arrivent pour nous dire que le courant et revenu. 2 énormes groupes ont étaient installés à la place de l’église. Maman part en avertir un voisin qui était chez lui. Il essaye mais rien n’arrive. Maman et folle, elle sort tous les noms d’oiseaux qu’elle connaît.
Le retour de l'électricité ne concerne que le centre du bourg et nous, comme nous sommes en bout de ligne, bein rien ! Une douche ! Sa devient le rêve de maman. Popy et mamie rentrent chez eux. On pense que le groupe de papa va nous servir 1 voire 2 semaines de plus. La soirée se déroule comme d’habitude, papa arrive même heure, 20 h 30. On va pour passer à table quand la porte d’entrée s’ouvre. De nouveau popy et mamie, sa ce voit qu’on n’a pas le téléphone. Ils viennent pour nous dire que leur joie, à eux aussi s’est envolée. Habitant derrière la poste du village, qui elle, fait partie du bourg, ils n’ont pas d’électricité non plus. Demain ils vont brancher leur chaudière sur le groupe pour faire de l’eau chaude. Comme ça, on pourra toujours aller chez eux prendre une douche.
* Vendredi 30 janvier.
Papa a accumulé 60 heures de boulot. Cota maximum autorisé. Donc il a eu le droit à une journée de repos. Chouette pour moi. Grâce matinée avec mon papa, suivi l’après-midi d’une petite virée à 3 en voiture, dans les endroits ou il a changé les câbles … De retour à la maison on se fait une partie de foot, en ce moment j’aime ça, sur le parking, devant la maison et là ! Une petite gamelle, la tête la première. Je suis bon pour rentrer au chaud à la maison. Le temps que maman me soigne, papa part à son dépôt du boulot, prendre du matériel pour demain son chantier. Petit dîner à 3 aux chandelles. On finit petit à petit à s’habituer.
* Samedi 31 janvier.
Nous rentrons dans notre 8ème jours. On a fini par prendre le rythme entre : remplissage du poêle au fioul et allumage des bougies. Papa aussi retour au dépannage. Quand à maman et moi, nous sommes près à partir prendre notre douche, chaude, chez mamie. L’après-midi maman et toute propre, prête pour aller à la grande surface avec mamie et tonton. Ils sont allés là-bas pour acheter mon gâteau d’anniversaire. Au final on en ramène 2.
De retour chez mamie on aperçoit une voiture garée devant chez eux. Un copain à papa qui est descendu de la Rochelle pour lui apporter 2 mini groupes. Un seul lui appartient, quand à l’autre, un de ses amis à bien voulu lui prêter. Chaque groupe trouve vite sa fonction. Un alimente le congelateur de la maison et l’autre, celui du garage.
On papote, on discute … Maman rentre à la maison.
* Dimanche 1 février.
Nous choisissons ce jour pour être presque, tous ensemble pour fêter mon anniversaire. Tous, sauf mon papa qui travaille aussi aujourd’hui. Il réussira à passer 30 minutes pour me voire souffler les bougies et me donner mon cadeaux, une boîte LEGO sur le thème des pompiers avec la remorque et la tronçonneuse, en plein dans le thème du moment.
Les amis de mon popy étaient les bienvenu à mon anniversaire. Tout c’est bien passé, aucune intoxication alimentaire à déplorer pour la cuisinière. La bougie des 2 ans soufflée, papa repart. Les amis de popy prennent la route eux aussi et nous celle de la sieste. Tonton le premier. Puis popy, mamie, maman et moi avec elles. Petit à petit tout le monde se réveille, un petit café et une promenade autour du quartier pour se mettre en forme. Sur le chemin du retour, on voit d’un seul coup les lampadaires de la commune, s’éclairer progressivement. Nous rentrons, premier geste, la main sur l’interrupteur de l’entrée, clic. Sa marche ! Au bout de 8 jours sans lumière, sa fait bizarre. Le jus que nous avons, vient d’un groupe de 100 kW qu’EDF a déposé sur notre ligne et qui alimente plusieurs maisons. Ce groupe n’est que provisoire. Le temps pour eux de tout réparer. Gardons les bougies sous la main on ne s’est jamais, une panne peu arriver. Pour fêter ça, le soir on remet les bougies sur les restant des gâteaux.
* Lundi 2 février
Voilà, le retour à la vie normale a commencé. Aujourd’hui en plus de l’électricité, maman peu téléphoner.
S’est trop de bonheur d’un coup.
Merci à tous ceux qui travaillent encore sur le réseau. En premier bien sur, mon papa et toutes les équipes d’ETPM, EDF, INEO, ETDE, COPELEC, SPIE, SAUNIER DUVAL, CEGELEC et tous ceux qui sont venu de l’étrangers : anglais, espagnols, portugais, italiens, allemands … et bien d’autre que j’ai sûrement oublié. A tout c’est hommes merci.
Les dégâts après tempête Klaus sur Youtube ainsi que les travailleurs qui commencent à déblailler les routes fermées par les chutes des pins.